Ruth Feldman et Karen Yirmiya
(Centre de neurosciences sociales du développement, IDC, Israël)
Paul Gilbert
(Université de Derby, Compassionate Mind Foundation, Royaume-Uni et Université du Queensland, Australie)
Susan Golombok
(Université de Cambridge, Royaume-Uni)
Eamon McCrory
(UCL et Anna Freud National Centre for Children and Families, Royaume-Uni)
Haatembo Mooya
(Université de Zambie, Afrique)
Eva Rufenacht
(Hôpitaux Universitaires Genève, Suisse)
David Trikey
(Centre national Anna Freud pour les enfants et les familles, Royaume-Uni)
Liz Allison
(University College London, Royaume-Uni)
Chloé Campbell
(University College London, Royaume-Uni)
Pasco Fearon
(Université de Cambridge, Royaume-Uni)
Pierre Fonagy
(UCL et Anna Freud National Centre for Children and Families, Royaume-Uni)
Patrick Luyten
(UCL et KU Leuven, Belgique)
L'argument de Mary Main pour la nécessité d'un concept représentationnel de l'attachement (Main, Kaplan et Cassidy 1985) et son identification d'une catégorie d'attachement désorganisé/désorienté qui était particulièrement associée aux enfants qui avaient connu l'adversité (Main et Solomon, 1986) étaient essentiels. jalons dans le développement des études sur l'attachement (Rutter, Kreppner & Sonuga-Barke, 2009). Cet événement s'appuiera sur les connaissances novatrices de Main sur l'impact considérable que les traumatismes précoces peuvent avoir sur la capacité d'une personne à représenter, interpréter et naviguer dans son monde social. Nous aborderons les aspects biologiques et culturels de l'attachement, en explorant les neurosciences et d'autres biomarqueurs du traumatisme de l'attachement et en considérant la recherche qui indique la nécessité d'interroger nos hypothèses sur les risques et les facteurs de protection dans le contexte culturel d'une personne. Ces idées ont profondément influencé notre capacité à traiter les traumatismes de manière thérapeutique et la conférence partagera les nouveaux développements en matière d'intervention et de prévention des conséquences des traumatismes, avec une attention particulière aux approches basées sur la mentalisation et axées sur la compassion.